Plutarque est-il un « magazin de fragments » ? L’utilisation des Politeiai d’Aristote dans les Questions Grecques

MARINA POLITO
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L’ensemble des 59 Aetia graeca de Plutarque ne peut être considéré comme un macro-contexte parce que ces Aetia ne trouvent pas une sorte d’élément unificateur. Objet de chaque Aetion est une origine, dans le sens le plus large possible, du religieux au linguistique à l’institutional, en passant par les usages et les coutumes, etc., d’où le débat des savants. Cette histoire locale caractérise les Politeiai d’Aristote, dont de nombreux fragments ont été retrouvés dans les QG. Le progrés continu des recherches voit le nombre des fragments augmenter chaque jour, même si la chronologie de certains auteurs mentionnés dans les Aetia conduit à exclure une dérivation seulement aristotélicienne de l’ouvrage. Les Aetia graeca constituent une ouvre d’histoire intégrale et locale, qui peut être definie fragmentaire parce que réduite en un jeu de questions/réponses sans lien entre les sections composantes : les études les plus récents sur les fragments nous obligent à attribuer à un Aetion le statut d’un fragment, un des nombreux états possibles du fragment.
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Utilizza questo identificativo per citare o creare un link a questo documento: https://hdl.handle.net/11386/4864192
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