Le danger bien tolérable d’Indiana et de Valentine: pour une lecture de genre de leur réception

Agnese Silvestri
2025

2025
Quand on mesure, dans la réception critique de l’époque concernant Indiana (1832) et Valentine (1833) de George Sand, la réaction au péril pour la morale et le bienfondé de l’ordre établi que le discours romanesque sandien comporte, on s’étonne de la trouver si modeste. Il en ira tout autrement dans le futur, lorsque pour ces mêmes romans Sand se retrouvera sur la sellette. Cet article enquête les raisons d’une telle indulgence initiale, que la réussite esthétique des deux récits n’explique pas complètement. Il faut en effet prendre en compte, d’abord, l’existence dans le discours public du début du XIXe siècle d’un espace de critique sur le mariage; et surtout, ensuite, les qualités littéraires et les domaines d’intervention qu’on est disposé à accorder à une femme qui se veut autrice.
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Utilizza questo identificativo per citare o creare un link a questo documento: https://hdl.handle.net/11386/4929635
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